Depuis toute jeune déjà, bien avant ma conversion à l’islam, je pensais en grandissant que je voyagerais. Je ne pensais déjà pas à rester en France. Alors avec l’islam, j’ai rapidement voulu accomplir al hijra (immigration vers un pays musulman).
J’avais donc 2 projets dans la tête que je devais faire murir et aboutir ; faire évoluer mon entreprise et quitter la France. Et, l’important était que l’un ne m’empêche pas de faire l’autre, en d’autres termes pouvoir continuer mon activité à l’étranger.
J’ai donc continué les cours de couture à domicile, et j’ai vu la demande grandir, je recevais des mails d’un peu partout de France et même de l’étranger. Il y a eu ces dernières années un grand boom du « home made » dans différents domaines,
beaucoup de personnes ont compris qu’on peut faire énormément de choses seul. Un jour, des sœurs du Sud qui voulaient
absolument bénéficier de cours de couture m’ont suggérée de donner des cours via Skype. À vrai dire apprendre la couture à
distance ne m’avait effleuré l’esprit. Je pense même qu’elles sont à l’origine des « Sewing class » que je propose
désormais. J’ai donc testé les cours via Skype avec certaines personnes et ça a plutôt bien fonctionné mais j’y ai trouvé
beaucoup de points négatifs qui m’ont poussés à laisser tomber.
En parallèle, je préparais mon départ à l’étranger et je voulais absolument pouvoir continuer à donner des cours de
couture . Déjà, car j’aime partager, j’aimais voir le sourire et la satisfaction de mes élèves lorsqu’elles confectionnaient quelque chose pour la 1ère fois. De plus, j’ai aimé l’entrepreneuriat, le fait d’être active tout en étant à la maison.
C’est vraiment un bienfait. Et surtout, il faut le dire, un travail à temps pleine est une source de revenus .
Entre les papiers pour le départ, les valises et la vente des meubles, je préparais aussi la sortie de mon site internet. Et oui ! J’avais trouvé mon idée. J’avais trouvé de quelle manière je pourrais continuer à donner des cours de couture qui
seraient accessibles partout dans le monde et surtout que je pourrais gérer depuis l’étranger.
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