J’ai donc, avec cette formation, pu acquérir des bases et apprendre les principales techniques de couture. J’aimais ce loisir et le plaisir procuré. Pouvoir faire seule ses vêtements, c’est super!

Surtout que les jalabib (jilbeb) n’étaient pas aussi présents à la vente que maintenant. J’ai donc pu cette fois-ci me faire un jilbeb digne de ce nom que j’étais fière de porter dehors. Puis, mes copines qui aimaient beaucoup mes confections m’en demandaient également. Et c’est avec plaisir que je leur faisais. Cela m’a permis d’évoluer et de m’exercer.
Une de mes amies n’arrêtait pas de me conseiller : « tu as du talent, vends tes réalisations ». Mais je ne me sentais pas prête puis, au fur et à mesure j’ai décidé de sauter le pas. J’ai pris en photo mes réalisations et crée mon compte « Couture Entresoeurs ». Wal hamdulillah, je peux dire qu’il y avait beaucoup de demandes. Il y avait tellement de sœurs qui ne trouvaient pas leur bonheur dans le commerce que la « couture sur mesure » tombait à pic.

J’ai ensuite souhaité me perfectionner encore plus dans la couture, faire d’autres choses etc.. Mais il faut le dire, les cours de couture ne sont pas donnés : 900E pour 2 jours (oui oui j’ai vu cela) et 5000e pour un stage d’une semaine. Pour acquérir ce savoir faire, il faut avoir les moyens lol.
J’ai tout de même continué à apprendre, et à faire d’autres choses etc.. Je dirais que j’ai évolué en autodidacte. Puis, j’ai décidé de partager ce savoir-faire, ce fut le début de l’aventure « cours de couture entre sœurs ».
J’ai donc commencé à donner des cours de couture à domicile, et ils ont eu un franc succès. Je commençais à trouver ma voie, la couture, en partageant mon savoir avec mes sœurs mais aussi c’était pour moi une source de revenus. Le début de l’indépendance financière lol. J’ai choisi de me mettre sous le statut auto-entrepreneur (qui me paraissait le plus simple).
Pendant trois ans, j’ai donc eu plusieurs élèves, certaines qui apprenaient pour le plaisir de pratiquer la couture, d’autres qui souhaitaient pouvoir réaliser des vêtements pour elle et la famille, et certaines qui avaient la volonté de se lancer dans le commerce. Entre temps, j’ai complètement lâché la confection sur mesure car j’avais du mal avec « certaines clientes » qui parfois peuvent être très difficiles. Pour faire du commerce, il faut savoir faire preuve de patience… je l’ai appris à mes dépens lol.
Mais non, tout cela n’a pas cassé ma motivation car Couture Entresoeurs était né, et il fallait continuer et faire davantage évoluer l’entreprise.
Fin de le 2ème partie
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